Les usages de mobilité, le monde perdu de la gestion de parc ?

A mesure que les véhicules thermiques sont remplacés par les véhicules à faibles émissions dans les entreprises et les collectivités, la maîtrise et la prévision des usages de mobilité deviennent des enjeux cruciaux.

L'énergie sous-jacente à nos activités du quotidien

Shéma article usages de mobilité

Au-delà du classement des activités impactantes pour la climat, cette infographie montre à quel point l’énergie est sous-jacente à nos activités, élevage et stockage de déchets mis à part. Bien connaître les activités de notre quotidien – se déplacer, produire des biens et des services, habiter, se chauffer – est un pas important en direction des transitions énergétique et écologique.

Équipements versus usages

Le remplacement de nos équipements en vue de les rendre plus efficients est en marche.
Ce phénomène peut se mesurer au travers du succès du dispositif français des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) en place depuis plus de 15 ans et finançant des actions d’économies d’énergie – entre autres – sur les équipements : le remplacement d’une chaudière à haute performance énergétique dans le secteur résidentiel, la mise en place d’un variateur de vitesse sur des moteurs dans l’industrie par exemple.
Pour le secteur des transports et de la mobilité, c’est une action réglementaire qui va engager le verdissement des flottes. Pour 2024, la loi LOM stipule que 20% du renouvellement de la flotte devra être fait par des véhicules à faibles émissions (CO2 < 50 g/km).

Ok pour les équipements, quid des usages ?

Optimiser les usages de mobilité et les flux d’énergie associés

Au regard des enjeux environnementaux et économiques du moment, le secteur de la mobilité est définitivement un terrain de jeu propice à des optimisations d’usage concernant les déplacements et les consommations d’énergie.
Pour ce faire, il est conseillé à une organisation de mettre en place une démarche d’amélioration continue, étayée par une méthodologie. Il en existe de nombreuses, propres à chaque thématique abordées : RSE, gaz à effet de serre, énergie, … ou d’autres dont les domaines d’application sont plus globaux : Plan Do Check Act (PDCA), Define Mesure Analyse Improve Control (DMAIC)

Toutes ces méthodes abordent – peu ou prou – les mêmes éléments structurants :

  • La définition de l’objectif, du périmètre et des indicateurs associés : réduire l’empreinte CO2 et les coûts associés de la flotte de véhicules dans notre cas.
  • La mesure. Bien qu’elle soit clé dans toute étape d’optimisation, elle est nécessaire mais pas suffisante. Dans le secteur de la gestion de flotte, il peut s’agir de solutions de télématique, nécessitant des boîtiers embarqués, en capacité de remonter et d’agréger des données de toutes sortes : véhicules, usages et comportements.
  • L’analyse de ces données afin de déterminer les causes racines des problématiques et freins rencontrés.
  • Les solutions et les actions, à envisager sous toutes leurs formes possibles : d’ordre organisationnel, opérationnel et technologique.
  • Des mécanismes de contrôle pour être en capacité de remonter des indicateurs et de piloter efficacement les avancées.

Anticiper les usages de mobilité, des solutions à explorer

Le secteur de la gestion de flotte voit désormais fleurir de nombreuses solutions sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la mobilité. WilliM a pris le parti de faire porter ses solutions sur les futurs usages de mobilité, afin de les prévoir, les anticiper à court, moyen et long terme lorsque cela est possible. Non pas que les usages passés soient dénués d’intérêt ou de valeur, bien au contraire. Mais parce que les gisements de gains financiers et CO2 pour une gestion quotidienne de flotte de véhicules se trouvent devant nous.

Le progrès fait rage, le futur ne manque pas d’avenir (Philippe Meyer)

Olivier Forcet,
CEO WilliM

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